25 ans de Présence et de Grâce

« Si tu tiens la main de Dieu tu peux le lâcher mais si tu laisses Dieu tenir ta main, tu peux rester en sécurité. »

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Le 25 avril 1997 arrivent à Nouakchott, en provenance de l’Inde, quatre religieuses de la Congrégation des Sœurs de la Petite Fleur de Béthanie. Elles allaient ainsi former la première communauté de ladite famille religieuse, non seulement en terre mauritanienne, mais de toute l’Afrique.

Si à l’origine, leur congrégation n’avait pas une vocation missionnaire, dans le sens de la mission ad extra, les sœurs avaient cependant volontiers accepté de répondre à l’appel de Mgr Martin Happe de venir servir en Mauritanie. Comme quoi, l’héritage des charismes légué par les fondateurs est appelé à s’adapter aux besoins de l’Eglise Universelle dans le temps et dans l’espace.

Alors, quand le 30 décembre 2021, leurs deux communautés de Nouakchott et de Nouadhibou, entourées de leurs consœurs venues du Sénégal, célèbrent le 25ème anniversaire de la présence des Sœurs de la Petite Fleur de Béthanie en Mauritanie, il n’est pas étonnant que l’une des pionnières, Sœur Ignatia D’souza, dise que « nous sommes les témoins vivants d’un grand événement : le travail de nos mains et l’œuvre de Dieu. »

En effet, lorsqu’elle quittait sa petite ville natale en 1997, elle s’était spontanément exclamée « God forgotten place » en voulant localiser la Mauritanie sur la carte du monde pour la première fois. « Les débuts de la vie missionnaire étaient très difficiles, avouait-elle. Savoir que nous étions seulement quatre dans tout le continent m’effrayait. En plus la communication avec l’Inde se limitait pour l’essentiel au courrier postal. Beaucoup de choses à apprendre à la fois. Dans ces moment-là, notre première responsable, Sœur Celsa de regrettée mémoire, disait : ‘‘Count your blessings one by one‘’. »

C’est ce qu’elle fit, tel un entraînement spirituel qui l’a aidé dans ses premiers pas, si bien qu’en repensant à toute cette aventure missionnaire entamée il y a vingt-cinq ans, elle ne pouvait qu’être habitée par des sentiments de gratitude, d’abandon et de confiance.

A ces sentiments se sont joints le Père Evêque, les agents pastoraux du diocèse réunis en session de fin d’année, ainsi que de nombreux fidèles laïcs durant la messe d’action de grâce en la Cathédrale Saint Joseph de Nouakchott et du dîner servi au Jardin d’enfant de la Mission Catholique le 30 décembre 2021.  

« Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. » (Ps 137, 8)